Éditions Grasset
Descendante directe de madame de Staël et de Necker, petite nièce de la comtesse de Ségur et sœur de deux des plus grands physiciens français (dont un prix Nobel), Pauline de Broglie (prononcez "breuil"), comtesse de Pange est une femme de lettre qui ne fit pas qu'en parler.
Elle écrivit plusieurs ouvrages sous le nom de comtesse Jean de Pange dont celui qui nous occupe aujourd'hui: Comment j'ai vu 1900.
J'avoue que je n'aurais pas pensé à acheter cet ouvrage si un lecteur - que je remercie - ne me l'avait conseillé.
Récit écrit à la première personne d'une petite fille modèle évoluant avec grâce dans le monde fermé de la très haute aristocratie, ce livre sait rester léger et digeste, écrit avec une plume qui n'accuse pas son âge.
Nous évoluons dans les beaux quartiers de Paris, nous avons du mal à compter les domestiques, nous accompagnons la famille à Dieppe en train (avec wagon privé bien sûr), le petit peuple ancillaire étant parti deux jours plus tôt en voiture pour "chauffer la maison"...
Et quand on parle voitures, on évoque les voitures hippomobiles avec laquais en livrée !
On fréquente la grand-mère qui a connu Charles X (le roi, pas le style).
Bref, vous avez compris que ce livre se lit avec une facilité déconcertante, tant le récit est mené sans afféterie aucune. Bien que publié en 1962, on le trouve encore assez facilement.
Trois tomes ont été publié, qui ne nécessitent pas qu'on les lise ensemble.
livre broché - 252 pages
276 g.
19 x 14,5 cm
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